Ce que je savais déjà : que je n’ai rien à voir avec la Nature, mais qu’ils croient tous, eux, en faire partie, être des hibiscus parlants, des bananiers, chargés de conscience, des chiens ou des coqs pensants. Culte de la Grande Mère, de l’Une, c’est-à-dire Rien bruyant, hystérique, assommant. Monde dérisoire de salades survitaminées et surchauffées qu’on appelle Tropiques.
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Info: Lors de son voyage en Guadeloupe, dans Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 19 avril 1980
Commentaires: 3
miguel
11.09.2025
ok
Coli Masson
10.09.2025
Je le pense sérieux, il ne s'identifie absolument pas à ce culte du fantasme de la terre-mère. S'associant plutôt à la filiation de Baudelaire, il méprise la nature (ces légumes sanctifiés) faite objet d'idolâtrie.
miguel
10.09.2025
humour ? ou ironie au moins... autodérision même