Gaïa

Ce que je savais déjà : que je n’ai rien à voir avec la Nature, mais qu’ils croient tous, eux, en faire partie, être des hibiscus parlants, des bananiers, chargés de conscience, des chiens ou des coqs pensants. Culte de la Grande Mère, de l’Une, c’est-à-dire Rien bruyant, hystérique, assommant. Monde dérisoire de salades survitaminées et surchauffées qu’on appelle Tropiques.

Auteur: Muray Philippe

Info: Lors de son voyage en Guadeloupe, dans Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 19 avril 1980

[ idéalisation ] [ fantasme ] [ homme-animal ] [ féminisation ] [ rejet ] [ exclusion volontaire ]

 

Commentaires: 3

Ajouté à la BD par Coli Masson

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-09-10 07:17
humour ? ou ironie au moins... autodérision même
Coli Masson, colimasson@live.fr
2025-09-10 16:11
Je le pense sérieux, il ne s'identifie absolument pas à ce culte du fantasme de la terre-mère. S'associant plutôt à la filiation de Baudelaire, il méprise la nature (ces légumes sanctifiés) faite objet d'idolâtrie.
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-09-11 07:39
ok