Le désir charnel est peut-être la chose qui fait le plus souffrir. Lorsqu’il vous tient, il n’y a que deux manières de se comporter : on cherche à l’oublier, ou bien le satisfaire. On ne peut pas vivre avec un désir qui demeure longtemps insatisfait. Je suis prêt à jurer que, comme on ne résiste pas plus de quelques minutes à certaines températures, il est impossible de résister au désir plus de quelques heures. Alors Vladimiro, imagine un désir toujours aussi intense qui ne durerait ni quelques heures ni quelques jours, ni quelques mois, mais des années. Tu comprendras alors ce que je souffrais.
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Info: Moi et lui, traduit de l’italien par S. de Vergennes, Flammarion, 1971, page 166
Commentaires: 4
miguel
04.09.2025
ok
Coli Masson
04.09.2025
La citasse en lien est intéressante mais elle parle de la jouissance masculine et de la jouissance féminine... Ici, il est question du désir sexuel qui précède.
miguel
03.09.2025
méta-moteur ?