supplice

Le désir charnel est peut-être la chose qui fait le plus souffrir. Lorsqu’il vous tient, il n’y a que deux manières de se comporter : on cherche à l’oublier, ou bien le satisfaire. On ne peut pas vivre avec un désir qui demeure longtemps insatisfait. Je suis prêt à jurer que, comme on ne résiste pas plus de quelques minutes à certaines températures, il est impossible de résister au désir plus de quelques heures. Alors Vladimiro, imagine un désir toujours aussi intense qui ne durerait ni quelques heures ni quelques jours, ni quelques mois, mais des années. Tu comprendras alors ce que je souffrais.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Moi et lui, traduit de l’italien par S. de Vergennes, Flammarion, 1971, page 166

[ sexuel ] [ tension extrême ]

 

Commentaires: 4

Ajouté à la BD par Coli Masson

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-09-03 06:33
Peut-être à lier avec ça ? : https://filsdelapensee.ch/quote/458850
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-09-03 06:34
méta-moteur ?
Coli Masson, colimasson@live.fr
2025-09-04 17:16
La citasse en lien est intéressante mais elle parle de la jouissance masculine et de la jouissance féminine...
Ici, il est question du désir sexuel qui précède.
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-09-04 17:59
ok