L’être est l’actualité de toute chose : esse est actualitas omnis rei ; toute chose est parfaite en tant qu’elle est en acte : intantum est perfectum unumquodque, inquantum est actu ; il est donc manifeste que chaque chose est bonne en tant qu’elle est : intantum est aliquid bonum inquantum est ens (ST. I, 5, 1), enfin, puisque nous avons dit que la substance seule est capable d’exercer un acte d’être, c’est à titre de substance que toute chose est proprement un être en acte et non point seulement en puissance ou par accident. […] Dire que tout agit en tant qu’il est, ou qu’il est en acte, ou qu’il est parfait (c’est-à-dire que rien ne lui manque selon la mesure de son être) ou qu’il est bon, c’est dire la même chose. L’opération part donc de l’être comme cause formelle et efficiente, tendant vers le bien qui n’est qu’un autre nom de l’être comme cause finale.
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Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, page 192
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