théologie

Pour que la vérité plénière du thomisme éclate aux yeux, il suffit de se poser cette question : y a-t-il un seul des caractères de l’être, tel que les autres philosophies chrétiennes le conçoivent, dont la métaphysique thomiste ne rende pas raison ? Si la réponse est négative, on posera ensuite cette deuxième : y a-t-il une autre doctrine qui rende aussi complètement raison de toutes les propriétés de l’être en tant qu’être ? Si cette fois encore, la réponse est négative, il faudra conclure que la métaphysique chrétienne de Saint Thomas d’Aquin dit la vérité même sur son objet, car dire de l’être, non certes tout ce qu’il est, mais tout ce que l’intellect humain peut en savoir ici-bas, c’est bien réaliser l’adéquation de l’intellection et de la chose, en quoi la vérité consiste. On ne saurait remonter au-delà.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, page 101

[ connaissance humaine ] [ esse ] [ approximation maximale ] [ limites ]

 

Commentaires: 1

Ajouté à la BD par Coli Masson

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-08-19 05:49
La quasi "volonté de conclure" de ce texte est désagréable. La méta-logique de FLP... dont nous reparlerons et qui ne se refuse pas à la spiritualité, se situe à peu près à l'opposé de ce point de vue. Heureusement que tu as tagué "approximation maximale" bravo... Je serai aussi intéressé de savoir si tu trouve marrant comme moi que cette citasse soit suivie par celle Yambo Ouologuem qui me semble "résonner avec"