Avec ses muscles magnifiques, Franz était dans le coït comme un chiot géant s’allaitant à ses seins. Et c’est vrai, il a un de ses mamelons dans la bouche, comme pour téter ! L’idée qu’en bas Franz est un homme adulte mais qu’en haut c’est un nouveau-né qui tête, donc qu’elle couche avec un nouveau-né, cette idée est pour elle à la limite de l’abject. Non, elle ne veut plus jamais le voir se débattre désespérément sur elle, jamais plus elle ne lui tendra son sein comme une chienne à son petit, c’est aujourd’hui la dernière fois, irrévocablement la dernière fois !
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Info: L'insoutenable légèreté de l'être, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1989, page 169-179
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