Cette phrase est curieuse. Il ne se disait pas : respecter Marie-Claude, mais : respecter la femme en Marie-Claude.
Seulement, puisque Marie-Claude était elle-même une femme, quelle est cette autre femme qui se cache en elle et qu’il doit respecter ? Ne serait-ce pas l’idée platonicienne de la femme ?
Non. C’est sa mère. Jamais il ne lui serait venu à l’idée de dire que ce qu’il respectait chez sa mère, c’était la femme. Il adorait sa mère, non pas quelque femme en elle. L’idée platonicienne de la femme et sa mère, c’était une seule et même chose.
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Info: L'insoutenable légèreté de l'être, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1989, page 134
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