nature

Force est de constater que faire de l'anthropomorphisme revient à nier le règne végétal. Nous avons certes quelques points communs, mais les divergences sont majeures. Alors que l'immobilité nous semble un facteur limitant, il apparaît que les végétaux, sur une période d'évolution beaucoup plus longue que la nôtre, ont mis en place un mode de communication permanente et n'ont pas besoin de se mouvoir pour recevoir les informations dont ils ont besoin. Il n'y a pas plus connecté que le végétal.[...]

Prenons l'exemple d'un petit arbre de 4 mètres de haut : la surface de contact entre les feuilles et l'air, entre les branches et l'air, ainsi qu'entre les racines et le sol correspond à plus de 200 hectares, équivalent à des "panneaux" qui sont déployés. Cela doit bien lui servir à quelque chose. De la même façon, un séquoïa géant de Californie, haut de ses 113 mètres, aura une équivalence de surface de connexion de 6000 hectares !


Auteur: Thoby Jean

Info: Le chant secret des plantes

[ interdépendance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

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