Les mots ne connaissent point de frontières et il est surprenant que nous nous comprenions : quand la marin breton est pris dans un raz, un autre bon Français est pris comme un rat, tandis qu'une Ethiopienne est éprise d'un ras*.
Nul ne sait si notre balance commerciale en termes de mots est déficitaire ou non, mais il est sûr qu'avant d'importer du pétrole des pays arabes, nous leur avons emprunté l'alambic et la smala, le châle et la basane**, le kiosque et la carafe parmi bien d'autres encore.
Auteur:
Info: Chausse-trap(p)es, p 61 - *équivalent de duc en éthiopie, **peau de mouton
Commentaires: 0