En un mot, celui qui aimera son père ou sa mère, ses fils ou ses filles, selon le Christ, soit qu’il leur tende la main pour arriver au royaume et à l’union éternelle, soit qu’il n’aime en eux que les membres du Christ ; à Dieu ne plaise qu’une telle affection ne se confonde avec les édifices de bois, de foin ou de paille voués au feu, mais elle s’élève comme le monument d’or, d’argent et de pierres précieuses. Et comment en effet pourrait-on aimer plus que le Christ ceux que l’on n’aime que pour le Christ ?
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Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 275
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