Quant à la différence que Varron tire de la nouvelle Académie, qui écarte toute certitude, la cité de Dieu déteste et abjure un tel doute comme une folie. Car sa connaissance des choses qu’elle comprend d’esprit et de raison, quoique petit, à cause de ce corps périssable qui appesantit l’âme […] n’en est pas moins très certaine. Et dans le domaine des réalités évidentes, elle croit au témoignage des sens que le corps met au service de l’âme ; elle y croit, car il se trompe encore plus misérablement, celui qui pense qu’il n’y faut jamais croire.
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Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 130
Commentaires: 2
Coli Masson
15.04.2025
Non pas vraiment.
miguel
15.04.2025
rationalisme ?