La vie donne deux minutes, deux saisons –
Une seule, peut-être ;
Deux morts – cesser d’aimer et d’être aimé :
n’est-ce pas la vraie mort ?
L’autre est peu de chose en comparaison.
Pleurer mes folies enfuies,
Parler tranquillement – voilà tout ce qui nous reste –
Parler doucement, autrement qu’avant ;
Choisir ce qu’on appelle amitié
En pleurant de ne pouvoir choisir autre chose.
Auteur:
Info: Impressions de François-Marie Arouet in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 66
Commentaires: 0