[…] il est bien évident que le don que Dieu propose à l’homme, à savoir la participation personnelle à sa propre vie, la divinisation comme disaient les pères grecs, et comme l’enseigne aussi saint Jean de la Croix, ce don proprement surnaturel ne peut pas être déduit ni induit à partir de la nature humaine créée, puisqu’il constitue, par rapport à elle, une nouveauté radicale, plus qu’une nouveauté, un changement d’ordre, le passage de l’ordre créé à l’ordre incréé.
Il est évident encore que ce don ne peut pas être déduit ni induit à partir de l’homme concret, travaillé, qu’il le sache ou non, par la grâce créatrice de Dieu qui l’appelle à cette destinée surnaturelle.
Ce qu’il est possible de montrer, c’est qu’il existe une certaine préadaptation de l’homme concret, travaillé par la grâce de Dieu, à la fin surnaturelle à laquelle Dieu l’appelle et le destine. […] Mais on ne peut, bien évidemment, appeler cette préadaptation une exigence.
Auteur:
Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, page 228
Commentaires: 2
Coli Masson
20.01.2025
Très très bien même.
miguel
19.01.2025
Pas mal