On se trompe lorsque l’on croit notre prière nulle quand une certaine douceur ne l’accompagne pas. Au contraire, la prière aride et pénible va plus loin. Ne confondez pas l’ardeur de l’imagination, la sensitivité psychique avec cette offrande totale de votre moi, qui constitue seule la prière. […]
Ainsi, quand l’ardeur sacrée de la prière vous ravit à ce monde, souvenez-vous que les éblouissements, les transports et les tonnerres, ce n’est pas le Ciel. Le Ciel, c’est un frémissement, une haleine, une touche imperceptible au fond de votre cœur.
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Info: La prière, Amitiés spirituelles, Paris, 1987, page 35
Commentaires: 1
miguel
12.09.2024
inconfort, subtilité ?