Assis sur le lit, je regardai mon habit neuf, qui n’avait plus de raison d’être, et le désordre de ma chambre dans l’air frais du matin.
J’avais un mal de tête violent. Je songeai à ma vie triste, sans amis, sans argent. Je ne demandais qu’à aimer, qu’à être comme tout le monde. Ce n’était pourtant pas grand’chose.
Puis, subitement, j’éclatai en sanglots.
Bientôt, je m’aperçus que je me forçais à pleurer.
Je me levai. Les larmes séchèrent sur mes joues.
J’eus la sensation désagréable qu’on éprouve quand on s’est lavé la figure et qu’on ne se l’est pas essuyée.
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Commentaires: 2
Coli Masson
22.05.2024
Triste mais pas tristesse. Or, tristesse est plus long que triste. Mais je peux rajouter un mot anglais si tu veux.
miguel
22.05.2024
blues, spleen ou autre ? vu que triste est dans le texte ?