Il me semblait que le monde dépendait de moi, qu’il était pour moi seul. Je n’avais qu’à me brûler la cervelle et le monde ne serait plus. Peut-être vraiment, qu’après moi, il n’y aurait plus rien, que le monde disparaîtrait au moment où disparaîtrait ma conscience. Qui savait si l’univers et les multitudes n’étaient pas en moi seul ?
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Info: Le rêve d'un homme ridicule
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