Le Ça n’est ni la première, ni la seconde personne, ni même la troisième, en tant que, pour suivre la définition qu’en donne BENVENISTE, la troisième serait celle dont on parle.
Le Ça, nous en approchons un peu plus, à des énoncés tels que le "Ça brille" ou le "Ça pleut", ou le "Ça bouge". Mais c’est encore tomber dans une erreur que de croire que ce Ça, ce serait ça en tant qu’il s’énonce de soi-même ! C’est encore quelque chose qui ne donne pas assez son relief à ce dont il s’agit.
Le Ça est à proprement parler ce qui, dans le discours, en tant que structure logique, est très exactement tout ce qui n’est pas "je", c’est-à-dire tout le reste de la structure. Et quand je dis "structure logique", entendez-la grammaticale. Ce n’est pas rien, que le support même de ce dont il s’agit dans la pulsion, c’est-à-dire le fantasme, puisse s’exprimer ainsi : Ein Kind ist geschlagen, Un enfant est battu.
Auteur:
Info: 11 janvier 1967, La logique du fantasme
Commentaires: 0