A Paris, dans la grande ville, être seule, c'est pas pareil qu'ailleurs. La foule, du monde au-dessus, en dessous, sur les côtés. J'ai plus de repères, je les entends, je les vois et je les sens tous mais près de moi, accroché à moi il n'y a personne. C'est du vide, une chute dans les branches, ne pas pouvoir les attraper. C'est un manque des autres quand ils sont partout. Ce n'est plus comme être seule à la campagne, là où il n'y a personne dans qui se regarder.
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Info: Les Chats éraflés, p 95
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