Pour le reste, si peu qu’on ait fréquenté familièrement quelques compagnies d’ecclésiastiques, parfaitement respectables dans leur vie et dignes de leurs fonctions – pour peu qu’on ait assisté à quelques "dîners de curé" dans la vieille France – on s’aperçoit bien vite que l’esprit du moine Rabelais, du curé Rabelais, c’est pour une large part un esprit professionnel : un esprit d’homme d’Eglise catholique, qui ne prend pas le rire pour un péché et qui, parlant des choses du culte librement et familièrement, ignore certaines pudeurs circonspectes, certaines attitudes timorées qui sont le fait du réformé – ou du mécréant.
Auteur:
Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, page 161
Commentaires: 2
Coli Masson
14.11.2023
disons que ça existe.
miguel
14.11.2023
Il y a là clairement l'idée d'une décontraction, typique des cathos, par rapport au protestants.... clairement amenée par le système de confesse... inexistant chez les protestos, qui permet de se libérer, de se décoincer