Comme je voudrais formuler tout ce que je sens lorsque je pense à Dostoïevski... Je n’ai jamais vu cet homme et je n’ai pas eu de relations directes avec lui. Mais lorsque j’appris sa disparition, je compris soudain qu’il m’était le plus proche, le plus cher, le plus nécessaire des êtres humains. C’était comme si l’on m’eût enlevé un appui. D’abord, je me sentis perdu, mais plus tard je sus à quel point il m’était cher, et alors je pleurai et je pleure encore.
Auteur:
Info: Lettre à Strakhov, février 1881
Commentaires: 0