Mais en écoutant Dostoïevski, comme du reste en lisant ses romans géniaux et cauchemardesques, les gens se départaient de leur personnalité et succombaient au pouvoir hypnotique de ce petit vieux émacié, qui ne payait pas de mine, mais dont le regard perçant se perdait dans le lointain et dont les yeux brillaient d’un feu mystique, probablement semblable à celui dont brûlait jadis le regard du protopope Avaakoum.
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Info: Journal Le discours, 25 avril 1915
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