[...] la science, dont il est manifeste qu’elle ne progresse que par la voie – c’est sa méthode, c’est son histoire, c’est sa structure – que par la voie de boucher les trous. Elle y arrive, elle y arrive toujours. "Elle y arrive toujours", ça veut dire quand elle y arrive. Comme me disait une charmante amie que j’avais en un temps, qui n’était pas une lumière mais qui était une femme très charmante ; elle était vaudoise : "Rien n’est impossible à l’homme, me répétait-elle, avec sa modulation vaudoise, ce qu’il ne peut pas faire, il le laisse". C’est la même chose pour la science. Elle y arrive toujours, et c’est ce qui la rend sûre ; c’est qu’elle n’authentifie quoi que ce soit que quand elle en est sûre ; et là où elle n’est pas sûre, elle n’authentifie rien. Ça la fait sûre pour tout le monde. Moyennant quoi on ne peut pas dire que ça lui donne plus de sens.
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Info: Intervention à la Grande Motte
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