A 5 h ¾, arrête ma machine dans l’état d’âme morne et sans espoir qui accompagnement l’épuisement complet. Cependant il me suffit de me heurter au gars chanteur du four qui a un bon sourire – de rencontrer le magasinier – d’entendre au vestiaire un échange de plaisanteries plus joyeux qu’à l’ordinaire – ce peu de fraternité me met l’âme en joie au point que pendant quelque temps, je ne sens plus la fatigue. Mais chez moi, maux de tête...
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Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, 14 et 15 janvier 1935, éditions Gallimard, 2002
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