Les liquides ont besoin de récipients. Tel est la grande problèmatique de l'emballage, que tout chimiste expérimenté connaît : ce qui était également le cas pour Dieu tout-puissant, qui l'a brillamment résolu, comme il en a l'habitude, avec des membranes cellulaires - coquilles d'œuf, écorces multiples d'orange, et notre propre peau, parce qu'après tout, nous sommes nous aussi des liquides. Or, à cette époque, il n'existait pas de polyéthylène*, qui aurait parfaitement convenu puisqu'il est souple, léger et splendidement imperméable : mais il est aussi un peu trop incorruptible, et ce n'est pas par hasard si Dieu tout-puissant lui-même, pourtant maître de la polymérisation, s'est abstenu de le breveter : Il n'aime pas les choses imputrescibles.
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Info: Le tableau périodique (1975), trad en anglais Raymond Rosenthal (1984), 192-3. Trad en français MG
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