Mais il avait toujours vécu sans Dieu. Uniquement tourné envers les réalités quotidiennes, matériaux de ses constructions dans le futur, dénué d'inquiétude métaphysique, indifférent à la mort qu'il n'honorait jamais d'une pensée, il ne niait ni n'affirmait l'au-delà ; simplement il ne s'en occupait pas, ayant autre chose à faire, ayant poursuivre avec ivresse un destin qui aujourd'hui l'abandonnait seul au bord du trou.
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Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard)
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