sexe

Freud a raison : il n'y a qu'une seule sexualité, qu'une seule libido, masculine. La sexualité est cette structure forte, discriminante, centrée sur le phallus, la castration, le nom du père, le refoulement. Il n'y en a pas d'autre. Rien ne sert de rêver de quelque sexualité non phallique, non barrée, non marquée. Rien ne sert, à l'intérieur de cette structure, de vouloir faire passer le féminin de l'autre côté de la barre et de mêler les termes ou la structure reste la même : tout le féminin est absorbé par le masculin, ou elle s'effondre et il n'y a plus ni féminin ni masculin : degré zéro de la structure.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: de la séduction (1988, 246 p., folio essais) p. 16, 17

[ homme-femme ]

 

Commentaires: 5

Commentaires

Coli Masson, colimasson@live.fr
2023-01-18 18:22
Une sexualité non barrée, non marquée, n'est pas une sexualité puisque le sexe est coupure.
Justin, justinlapostolle09@gmail.com
2023-01-18 19:16
C'est à dire ?
Justin, justinlapostolle09@gmail.com
2023-01-18 19:19
Le texte se poursuit longuement sur la psychanalyse ensuite, notamment.
Coli Masson, colimasson@live.fr
2023-01-19 10:54
Etymologiquement, sexe vient de secare, couper.
Justin, justinlapostolle09@gmail.com
2023-01-19 13:26
Ah, Il faut le dire à Baudrillard.