L’écriture de [Marguerite] Duras ne s’auto-analyse pas en cherchant ses sources dans la musique sous les lettres ou dans la défaite de la logique du récit. Si recherche formelle il y a, elle est subordonnée à l’affrontement au silence de l’horreur en soi et dans le monde. Cette confrontation la conduit à une esthétique de la maladresse d’une part, à une littérature non cathartique d’autre part.
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Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 233
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