Étant néant, il [le mal] n’a pas de cause, il est même ce qui manque de cause et ce qui n’existe que comme limitation du bien qu’il ne peut jamais anéantir sans s’anéantir lui-même. [...] La véritable science du mal, c’est la Passion du Christ. Pour l’homme, le mal n’est donc en vérité que l’occasion ou l’épreuve du bien. Il n’a pas à être pensé, mais à être supporté ou soulagé, jusqu’à ce qu’il révèle sa racine béatifique, non qu’il change de nature – la souffrance est toujours la souffrance – mais parce qu’il s’identifie alors à la volonté bienheureuse de Dieu.
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Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 11
Commentaires: 2
Coli Masson
30.12.2022
C'est justement tout le contraire de la dualité...
miguel
30.12.2022
dualité, contraste nécessaire ?