Saluts des habitués, échanges très brefs, plaisanteries, la situation de langage créée par le comptoir n'est pas celle du café lui-même avec ce qu'il autorise de longues conversations ou de confidences, mais dans la brièveté de ce qui l'anime agit tout un esprit, et du patron ombrageux au garçon souriant, il y a en elle pour le solitaire la ressource d'une information de première main, qui est comme un puits artésien provenant des profondeurs de la ville et retombant autour de lui en gouttelettes sonores.
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Info: "Paris quand même", éd. La fabrique, p.69-70
Commentaires: 3
miguel
31.10.2022
certes mais c'est aussi une manière de "centrer" l'idée - vu de l'autre bout de la lorgnette. On pourra éventuellement s'en passer le jour où cet extrait se retrouve dans une chaîne qui traite précisément un sujet d'ambiance de rue, de bistrot... ou connexe
Benslama
31.10.2022
ok... (mais est-ce que ça ne fait pas un peu double emploi avec "vie urbaine" ?...)
miguel
31.10.2022
ambiance citadine ?