Ma tante faisait partie des compagnons à Tours. Quand on allait déjeuner là-bas, il y avait les chefs-d'oeuvre dans le réfectoire, avec les compagnons. C'est un monde qui m'a totalement bouleversé. Ça m'a scotché. Ça m'a tellement hanté que j'ai toujours eu une espèce d'admiration un peu béate/bobo/parisienne pour l'artisan. Tout ça pour dire aussi que je déteste la magie sortie de nulle part. Je préfère qu'elle ait une explication, une assise, et que celle-ci soit issue d'un savoir-faire.
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Info: Dans l'entretien accordé à ActuSF et publié dans le recueil "D'une rive à l'autre"
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