Le langage, en codant/formalisant les signes de notre priméité (un orage qui se déclenche, le regard d'un inconnu dans la rue, un arbre en fleur, le chien qui indique son désir d'aller en promenade...), nous aide à les communiquer. Aussi à consensualiser et lexicologiser ces conventions verbales dans le grand cadre communautaires via des termes-vocable reconnus (la lune tiens, par exemple).
Et puis viennent les listes, livres, comptines, histoires imaginaires, sagas, philosophies...
Postérieurement, de façon plus solitaire, avec la lecture et/ou la réflexion, cette mise en verbe de nos réalités permet d'y revenir en développant-bricolant nos propres abstractions.
Ce faisant tout jargon - outil de pensée - nous éloigne de la priméité-source.
Quelles pistes pour aller de l'avant sans renier ces pôles, grandir, se développer, vieillir... et conserver l'équilibre entre eux ?
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Info: sept 2022
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