Je passe quelquefois, bien à tort, pour un pamphlétaire parce que les idées que je propose, si modestes qu’elles soient, ne m’ont été fournies par aucune usine officielle de produits alimentaires pour l’esprit. J’ai été les chercher moi-même, non sans travail et sans risque, on leur trouve peut-être le goût un peu sauvage, comme [celui] des champignons, cueillis dans les bois.
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Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 42
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