mal-être

Souvent j'ai rencontré le mal de vivre :

c'était le ruisseau étranglé qui bouillonne,

c'était la feuille qui se recroqueville,

desséchée, c'était le cheval terrassé.



Du bien je n'ai rien su, hors le prodige

éclos de la divine Indifférence :

c'était la statue dans la somnolence

de midi, et le nuage, et le faucon très haut qui plane.

Auteur: Montale Eugenio

Info: Poésies, tome 1 : 1920-1927

[ bien-être ] [ poème ] [ lâcher-prise ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

No comments