Théétète : Et par les dieux, Socrate, à quel point je m’étonne de ce que ces choses-là peuvent bien être, cela dépasse les bornes ; et quelquefois, pour dire le vrai, quand j’y porte le regard j’ai la vue qui s’obscurcit.
Socrate : C’est que Théodore, mon cher, paraît ne pas mal deviner au sujet de ta nature. Car c’est tout à fait de quelqu’un qui aime à savoir, ce sentiment, s’étonner : il n’y a pas d’autre point de départ de la quête du savoir que celui-là…
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Info: Théétète, trad. M. Narcy, Paris, Flammarion, 1995, p. 163.
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