Après avoir été ici vraiment plein d’entrain, je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m’occupe, c’est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution. D’autres choses restent encore cachées. C’est d’elles que dépend en premier lieu mon humeur. Cette analyse est plus difficile que n’importe quelle autre. C’est elle aussi qui paralyse la force psychique dont j’ai besoin pour présenter et communiquer ce qui a été acquis jusqu’ici. Je crois pourtant que cela doit être fait et que c’est une pièce intermédiaire nécessaire dans mes travaux.
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Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 14 août 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006
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