Je me souviens des quelques premiers mois, quand notre proximité nouvelle enflammait encore nos sens, cette période où, affirment les scientifiques, le composant addictif de la dopamine jaillit des hauts-fourneaux de notre esprit, une surproduction issue du dôme du plaisir de notre cerveau pour inonder notre sang, cette douce chimie annihilant le reste du monde.
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Info: La rivière en hiver
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