Pour la femme, la réalisation de son sexe ne se fait pas dans le complexe d’Œdipe d’une façon symétrique à celle de l’homme, non pas par identification à la mère, mais au contraire par identification à l’objet paternel, ce qui lui assigne un détour supplémentaire. […] Mais le désavantage où se trouve la femme quant à l’accès à l’identité de son propre sexe, quant à sa sexualisation comme telle, se retourne dans l’hystérie en un avantage, grâce à son identification imaginaire au père, qui lui est parfaitement accessible, en raison spécialement de sa place dans la composition de l’Œdipe.
Pour l’homme, par contre, le chemin sera plus complexe.
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Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 273
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