Les sciences de la nature ont fait passer le monde "par-delà le bien et le mal". Il en résulte que les problèmes de la morale, et pas seulement ses "problèmes" mais surtout nos actes "moraux" et "immoraux" sont désormais sans racines et dérivent, que nous le voulions ou non, sur l’océan moralement indifférent de l’être, un peu comme des "fleurs métaphysiques" qui ne concerneraient rien ni personne en dehors de nous, les hommes, et sur l’absence de conséquences desquelles nous n’avons désormais plus à nous faire la moindre illusion.
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Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 64
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