La grande tristesse de l’homme, c’est qu’il se sent en prison, et cette prison est difficile à ouvrir, car c’est celle de l’égoïsme : c’est en lui-même que l’homme est enfermé. Mais chaque acte d’obéissance, de charité, d’humilité, vous délivre le cœur, et nous sentons qu’il fait un bond dans le ciel, comme un oiseau dont la cage vient d’être ouverte.
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Info: Dans "Amour et silence", éditions du Seuil, 1951, page 127
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