Je ne sais pas si je me suis rangée du côté des universitaires parce que je me suis retrouvée en troisième cycle, ou si je me suis retrouvée en troisième cycle parce que, en mon for intérieur, j'avais déjà embrassé la cause des universitaires. Quoiqu'il en soit, j'avais cessé de croire que le "théorique" pouvait annihiler le potentiel littéraire de quiconque ou qu'en étudiant un sujet qu'on aimait, on risquait de le détruire. L'amour était-il donc une chose si fragile ? Aimer, n'est-ce-pas justement vouloir en savoir davantage, se lancer à corps perdu, se laisser posséder ?
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Info: Les Possédés : Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent
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