Lorsque j'ai réintégré le monde réel, ma conception des choses avait changé. Je ne croyais plus que seule la vie devait ou pouvait inspirer les romans. Désormais, je savais que cette croyance était elle-même une ficelle du roman : c'est précisément après Don Quichotte que la traduction européenne du roman a favorisé cette idée selon laquelle la littérature serait factice et stérile, déconnectée du monde réel et d'un véritable apprentissage de la vie.
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Info: Les Possédés : Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent
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