Ainsi, la vision apocalyptique n’est pas un procédé littéraire plus ou moins douteux ni une mode d’époque : elle est parfaitement cohérente à son objet ; si l’Apocalypse atteste la réconciliation finale, la récapitulation, cette réconciliation englobe évidemment toute la réalité, et de ce fait l’appréhension de cette réalité par la vue, donc la vision devient, avec et comme la parole, le mode d’expression adéquat de cette révélation de l’œuvre de Dieu.
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Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 378
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