Je sais ce que tu as planifié, ce que tu as eu l'intention de faire, m'enseignant
à aimer le monde, rendant impossible
de s'en détourner complètement, de l'oblitérer complètement et à jamais -
il est partout ; quand je ferme les yeux,
chant des oiseaux, parfum des lilas au début du printemps, parfum des roses d'été :
tu veux les reprendre, chaque fleur, chaque connexion à la terre -
pourquoi voudrais-tu me blesser, pourquoi me voudrais-tu
finalement affligée, à moins que tu ne m'aies voulue affamée d'espoir,
au point de refuser de voir que finalement,
il ne me restait plus rien, et de croire au contraire
que finalement, tu étais ce qui me restait.
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Info: "Vêpres", dans le recueil "L'iris sauvage" - ma traduction
Commentaires: 1
miguel
24.05.2021
Merci ;-)