Le récit ondoyait lentement, tressait au sein de sa riche guirlande de nobles fleurs recueillies dans la littérature de tous les peuples. Maître dans le métier de peindre en paroles, il trouvait aisément le moyen de signifier, et de surcroît dans une langue dont il avait perdu l’habitude, jusqu’aux terrains les plus glissants et les plus incertains de l’être, du temps, de l’espace, de sorte que l’illusion était toujours complète.
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Info: Les seigneurs du Vieux-Castel, p. 31, Gabrielle Danoux Edition
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