Loin de nous permettre d'achever la parfaite identité de nous-mêmes avec nous-mêmes, la plus grande victoire (de l'esclave sur le maître) est donc la plus grande perte.
L'esclave ne se libère vraiment du maître que lorsqu'il réalise que ce qui l'aliène dans la réalité n'est que la représentation (ou l'incarnation) de l'auto-blocage de son propre désir.
Chaque identité est toujours déjà en elle-même bloquée, barrée, impossible, et notre ennemi n'est que ce reste de réalité sur laquelle nous projetons, nous externalisons une impossibilité qui est inhérente, interne, de structure.
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Info: Publication facebook du 02.04.2021
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