Dans la mesure où elle est une hypothèse sur une conduite future, assez sûre pour qu’on fonde sur elle l’action pratique, la confiance est un état intermédiaire entre le savoir et le non-savoir sur autrui. Celui qui sait tout n’a pas besoin de faire confiance, celui qui ne sait rien ne peut raisonnablement même pas faire confiance. Les quantités relatives de savoir et de non-savoir qui doivent se combiner pour que devienne possible la décision individuelle fondée sur la confiance — voilà ce qui distingue les époques, les domaines d’intérêt, les individus
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Info: Sociologie p 356
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