L'invasion d'Akkad par une peuplade lointaine
A leur approche, l'humanité se cachait dans des cavernes. Une ville devant eux n'était pas une ville. Les champs devant eux
n'étaient pas des champs. Ils étaient six (sept) rois, tous frères, resplendissants, et six cents étaient leurs soldats...
Tiamat les avait allaités.
Leur mère, Bêlet-Ili, les avait rendus beaux. (...)
Ils approchent d'Akkad et Narâm-Sîn réagit
Je convoquai un éclaireur et lui donnai des instructions.
Je lui donnai un stylet et une aiguille.
"Frappe-les du stylet ! Pique-les de l'aiguille !
Si le sang coule, ce sont des hommes comme nous.
Si le sang ne coule pas, ils sont de mauvais esprits, envoyés de la Mort, démons, démons malveillants, créatures d'Enlil."
L'éclaireur fit son rapport :
"Je les ai frappés du stylet ; je les ai piqués de l'aiguille et le sang a coulé."
Alors je convoquai les devins et leur donnai des instructions ;
je choisis sept agneaux, un agneau par roi barbare.
J'élevai de purs autels de roseaux, j'invoquai les grands dieux...
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Info: In Legends of the Kings of Akkade de Joan Goodnick Westenholz, pp. 287 et 310-317.
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