Pausanias est un mou ; cela a une certaine importance. Il aime un autre mou, le poète Agathon, et cela introduit un thème général que nous ne pouvons qu’évoquer ici, à savoir la question de savoir dans quelle mesure la poésie en tant que telle est, du point de vue de Platon, une forme de mollesse. Pour le moment, je ne renvoie qu’au poète Orphée qui, comme nous l’avons vu, ne se distinguait pas par le courage.
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Info: Dans "Sur le Banquet de Platon", trad. Olivier Sedeyn, éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2006, page 95
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