Au-delà de la banalité du mécanisme observé, cette race était étonnante.Vraiment.
En quelques générations les cerveaux-nez des spyrlouins avaient perdu trois quart de leur volume.
Un engrenage perdant-gagnant puisque cette régression physiologique - résultat de leurs raffinées annexes technos destinées à fuir la réalité - mena petit à petit vers un abrutissement qui apporta une amélioration imprévue. Cette décroissance du nombre de neurones - due à des stimuli artificiels beaucoup trop étriqués par rapport à ceux de leur réalité source - facilita justement l'accès à cette dernière.
Dans ces univers vibratoires moyens-inférieurs, le temps, interminable, pèse lourd. Ainsi toute vitesse excessive des idées et des réflexions des secondéités locales - par rapport à leur monde décor - augmente leur souffrance. Tel était le cas des spyrlouins .
Le surprenant était de constater ce processus avec des êtres vivants : par la diminution du différentiel entre efficacité/vitesse de la pensée personnelle des indigènes avec la rapidité des interactions standards du réel d'où ils étaient issus, se produisait cet inattendu ré-équilibrage.
Qui amena une grosse diminution des déprimes et des maladie psycho-somatiques.
Ces bestiaux fonctionnaient comme des robots.
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Info: 4 février 2021
Commentaires: 13
Coli Masson
09.02.2021
Des visions toujours marrantes à ces moments là :)
miguel
08.02.2021
Dans un demi sommeil
Coli Masson
08.02.2021
Tu l'as vue quand c'te tête ?