Au-dessus de la flaque d'eau
Il s'est penché pour voir le ciel
Où glissent de grands vaisseaux blancs.
Un arbre y parle de merveilles,
Et tous les oiseaux se sont tus.
On dirait que le monde s'attarde
Dans une paix d'avant le monde
Et que le temps n'existe plus.
Puis il voit, à ses pieds, lui sourire
Un visage semblable au sien.
Alors, il se dit que tout est plus beau
De l'autre côté du miroir,
Que rien n'est plus vrai peut-être
Que cet arbre, ce ciel, ces oiseaux
Et cet enfant qui lui ressemble.
Il a pris tout son souffle, et soudain
A sauté dans la flaque à pieds joints.
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Info: " Chaque aube tient parole"
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