Les liens organiques qui conditionnent le réalisme sont toujours des liens qui unissent l’homme concret à des objets concrets. L’abstraction, en tant qu’instrument nécessaire de la science et de l’action humaines, doit partir du concret et déboucher sur le concret. Mais là où l’abstraction est livrée à elle-même, par le primat du cerveau (intellectualisme) ou celui du cœur (subjectivisme), elle engendre l’irréalisme.
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Info: L’irréalisme moderne, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012
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